Y’a le pet que j’appellerais « pouit ». Celui-là on dirait juste que vous avez fait bouger votre chaise sur le carrelage. Un bruit incongrue, mais qu’on est pas sur que c’est vraiment un pet. Du coup silence de mort dans la salle pendant 30 sec, perle de sueur qui coule pour l’auteur des faits, puis reprise d’une activité normale par l’ensemble des personnes puisque personne ne s’est dénoncé. D’ailleurs cette petite odeur là, c’est pas les relents de la cuisine?
Y’a le pet trompette. Celui-là on dirait un bruit de bouche sur le bras tellement on croirait que c’est pas un vrai. Il fait marrer tout le monde, parce qu’on pense vraiment que c’est pas un vrai. D’ailleurs, y’a toujours le gai luron de service qui t’en fait un autre dans la foulée en posant sa main sous son aisselle, un vrai bout en train celui-là ! Et pendant ce temps là, l’auteur des faits rit jaune, et remercie la grace que son pet n’est pas eu d’odeur.
‘a le pet silencieux. Le pire, le mortel. Apparait souvent dans l’ascenseur, son lieu de prédilection. A l’instar du pet « pouit », tout le monde sent l’odeur, regarde son voisin avec colère, mais personne ne se dénonce. C’est une fois arrivée au 26ème étage, que tout le monde sort en trombe en avalant une bonne bouffée d’air pur. Et l’auteur lui, il a un beau visage bien neutre, bien dégagé genre : « non mais attendez, péter ? moi, jamais ! »
Et enfin, LE pet. Celui que de toute façon vous pourrez pas cacher, on sait, c’est vous. Deux personnes dans la pièce, au lit, dans un bureau clos, dans la voiture, bref, on peut pas se tromper, c’est vous. L’odeur, n’en parlons pas. Le seul moyen de s’en sortir c’est de dire : « OHHHH c’est naturel voyons !! Allez, j’ouvre la fenêtre et on en parle plus ! »